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fait donner rendait plus sacrée que toutes les autres ; que ladite dame d'Orgemont avait adopté ce plan non seulement parce qu'il lui paraissait juste, mais encore d'après l'assurance que des gens de. loi lui avaient donnée qu'elle ferait bien de le suivre ; que ledit sieur d'Epinay, loin de s'y prêter, a pris en très mauvaise part qu'un autre que lui ait osé dire son sentiment sur ces'articles quoique la libération de ladite dame d'Or­gemont dût suivre de près ; qu'il s'en est encore plus formalisé à la découverte faite par le comparant des actes clandestins qu'il avait faits comme propriétaire d'objets qui n'appartenaient qu'à ladite dame d'Orge­mont ; que dès le moment et pour pouvoir rester maître des affaires de cette dame, il a écarté les conseils du comparant le dénigrant dans son esprit afin dc l'empêcher d'avoir sa confiance. .
D'avoir par le comparant éclairé la conduite dudit, sieur d'Epinay sur les affaires de ladite dame d'Orge­mont n'a été que le second motif de la haine qui l'a porté jusqu'à présent à le vexer; que le'premier est le refus qui lui fut fait par le comparant d'accéder aux propositions dangereuses et malhonnêtes que ledit sieur d'Epinay lui fit de cautionner un bail de 9 années que ledit sieur d'Epinay vouloit faire d'un de ces immeubles appelés à Paris Petites maisons et "que, comme interdit, il ne pouvait passer seul. Aussi, dans des affaires d'intérêt et comme tuteur né de sa femme, le comparant ayant été obligé de traiter avec ladite